C’est aux fourneaux de leur restaurant Rozó que Dielgo Delbecq et Camille Pailleau enchantent le Nord de la France depuis 2017. Issus de grandes maisons, ils marient leur savoir-faire pour proposer une expérience culinaire vive, gourmande, et piquante.

Un enfant du Nord talentueux
Originaire du Nord, Diego y a commencé sa carrière avant d’occuper plusieurs postes dans de prestigieuses maisons parisiennes. Il revient sur ses terres pour y ouvrir son premier restaurant. Anciennement établi dans le Vieux-Lille depuis 2017, c’est désormais à Marcq-en-Barœul que Rozó a rouvert ses portes, en 2023. L’immense espace du restaurant offre un style à la fois épuré, moderne, et industriel, traces de son passé d’imprimerie.
Le restaurant a reçu à son ouverture une première étoile. En 2022, Diego et sa femme se voient décerner le prix « Grand de demain » par le Gault et Millau. En 2023, à peine le déménagement du restaurant terminé, il retrouve sa première étoile (les étoiles ne déménagent pas avec que les restaurants).
Simplicité et excellence
Si les récompenses pleuvent, Diego Delbecq n’en reste pas moins une personnalité humble, avec un objectif clair : faire plaisir au client en proposant une cuisine d’auteur généreuse, gourmande, où sauces et autres assaisonnements viennent habiller des produits simples et de saison. Passionné par le Japon, il n’hésite pas à agrémenter ses plats de subtiles notes asiatiques. Le repas se termine par les pâtisseries légères et peu sucrées de Camille Pailleau.
S’il fait évoluer sa carte au rythme des saisons et des produits, il prouve que l’excellence peut s’atteindre à travers la simplicité. Petite anecdote, le restaurant tient son nom de la fable de La Fontaine Le Chêne et le Roseau. Perçue par le chef comme une métaphore du parcours professionnel, le Chêne y explique au Roseau qu’il est si vulnérable face aux colères de la nature, alors que lui est si solide et protecteur.
Elle se conclut ainsi : “Du bout de l’horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs. L’Arbre tient bon ; le Roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au Ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts.”
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